La perle naturelle a des origines bien différentes de la perle de culture.
Pour la perle de culture, les différentes techniques ont été mises au point en 1893, par Kokichi Mikimoto, au Japon. Elles ont permis d’obtenir les premières perles. Si le coquillage greffé, l’huître perlière Akoya, est différent, les techniques et les outils de greffage sont restés sensiblement les mêmes pour notre perle de culture de Tahiti.
Pour la perle naturelle, aucune intervention humaine n’est nécessaire !
Pas d’intervention chirurgicale, mais le fruit du hasard!
La formation de la perle naturelle est accidentelle et est, souvent, déclenchée par l’intrusion d’un corps étranger à l’intérieur des valves de notre « pinctadine ».
Notre infortuné bivalve va tout d’abord essayer de se débarrasser de ce corps étranger qui l’irrite. En contractant violemment son muscle adducteur, il va fermer et ouvrir ses valves et créer ainsi une courant d’eau qui, dans la grande majorité des cas, va déloger l’intrus. Malheureusement, cette manoeuvre ne réussi pas toujours et le grain de sable ou le micro-organisme reste indélogeable…
Il ne reste qu’une solution, isoler au plus vite l’irritant locataire en sécrétant de fines couches couches nacrées. La bio-minéralisation est en route et notre perle fine est née!
Une perle fine ayant une forme et une taille attrayante reste une véritable rareté.
Pendant toutes ces années et les dizaines de milliers d’huîtres perlières manipulées, mes occasions de croiser de tels joyaux se comptent sur les doigts d’une main. C’est pourquoi, je ne vous en proposerait pas à la vente, 😉 !
Rappelons, que tous les bivalves, les gastéropodes et même les céphalopodes peuvent réagir à une agression en utilisant ce procédé d’isolement et produire des perles.
Découvrez la plus grosse perle fine du monde qui est quand même difficile a monter en pendentif !
Il n’est pas rare de trouver des perles fines dans nos huîtres commestibles.
Certes, elles n’ont pas grande valeur mais leur découverte génère toujours une grande surprise.
Cela a été le cas récemment en Bretagne dans une huître sauvage!